Substances psychoactives

La consommation excessive d’alcool chez les jeunes Québécois : interventions efficaces de prévention

L’objectif de la présente synthèse des connaissances est d’identifier les interventions efficaces pour diminuer la consommation excessive d’alcool des adolescents et des jeunes adultes et prévenir les problèmes qui en découlent et de décrire les principales caractéristiques de ces interventions. Les interventions identifiées par la recension des écrits scientifiques s’inscrivent principalement dans une logique de prévention universelle, mais, dans certains cas, de prévention sélective ou indiquée. Elles ciblent les jeunes, les parents, leurs milieux de vie et l’environnement social.

Les programmes en milieu scolaire sont généralement efficaces pour prévenir la consommation problématique d’alcool, surtout dans le cas des jeunes adultes qui fréquentent le collège et l’université. Ceux qui sont déployés à long terme, de façon interactive, et qui visent le développement et le renforcement des compétences sociales et personnelles ainsi que le changement des normes concernant le…

La consommation d’alcool, de drogues illicites ou de médicaments sans raison médicale selon l’usage du tabac chez les élèves du secondaire au Québec et dans le reste du Canada : 2012-2013

L’usage de substances psychoactives (SPA), que ce soit le tabac, l’alcool, les drogues illicites ou les médicaments pris sans ordonnance, est lié à de nombreux effets nuisibles à la santé et au bien-être psychosocial des individus. Chez les jeunes, il est notamment susceptible de mener à des retards de développement ainsi qu’à des problèmes sur le plan scolaire, dont le décrochage et les difficultés d’apprentissage. Les écrits scientifiques portant sur la consommation de SPA chez les jeunes s’intéressent de manière particulière aux liens pouvant exister entre l’usage de tabac et la consommation d’alcool, de drogues illicites ou de médicaments sans raison médicale. 

  • Les élèves québécois du secondaire sont proportionnellement plus nombreux que ceux du reste du Canada à avoir consommé de l’alcool, de l’alcool de manière excessive (5 verres d’alcool ou plus lors d’une même occasion), du cannabis ou d’autres drogues illicites au cours des 12 derniers mois.…

Traitement des troubles de l’usage d’opioïdes : retombées du programme de formation sur l’offre de services dans les régions

Les données présentées dans cette synthèse sont issues d’une enquête réalisée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) visant à évaluer qualitativement les retombées du programme national de formation Traitement des troubles de l’usage d’opioïdes : une approche de collaboration interdisciplinaire sur l’offre de services dans les régions ainsi que les besoins futurs liés au traitement de la dépendance aux opioïdes auprès des répondants des différents établissements.

En novembre 2014, l’INSPQ lançait le nouveau programme de formation intitulé Traitement des troubles de l’usage d’opioïdes : une approche de collaboration interdisciplinaire. Ce programme de formation a été développé en partenariat avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le Collège des médecins du Québec (CMQ), l’Ordre des pharmaciens du Québec, le Centre de recherche et d’aide pour narcomanes (CRAN), le Centre hospitalier de l’Université d…

Surveillance des maladies infectieuses chez les utilisateurs de drogue par injection : Épidémiologie du VIH de 1995 à 2015 – Épidémiologie du VHC de 2003 à 2015

Le réseau SurvUDI effectue une surveillance des infections par le VIH et par le VHC parmi les utilisateurs de drogues par injection au Québec et à Ottawa, ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Cette publication concerne les données obtenues de 1995 à 2015.

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI) implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections. Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.

Groupe d'étude SurvUDI

Présence de psychotropes dans les prélèvements biologiques des conducteurs décédés au Québec de 2002 à 2013

Depuis 2002, au Québec, le nombre de décès attribuables à un accident de la route est en constante diminution, et ce, malgré le fait que le nombre de véhicules à moteur en circulation ait augmenté considérablement, en particulier les automobiles. Toutefois, les autorités publiques rapportent fréquemment la consommation d’alcool, de drogues et de médicaments comme cause des accidents routiers. En effet, ces psychotropes sont des substances pouvant affaiblir les capacités de conduite.

Cette étude vise à dresser le portrait des psychotropes étudiés (alcool, drogues, médicaments) et détectés chez les automobilistes et les motocyclistes âgés de 16 ans et plus décédés lors d’un accident de la route au Québec de 2002 à 2013.

Les principaux constats dégagés sont les suivants :

  • La présence de psychotropes chez les conducteurs de véhicules motorisés fait partie des circonstances des décès, mais aucune évaluation du lien de causalité entre l’expos…

Répertoire des compétences médicales en gestion de la douleur non cancéreuse et en prescription d’opioïdes

La prescription et la consommation de médicaments opioïdes ont augmenté de façon importante au Québec au cours des dernières années. Une hausse du nombre et du taux de décès attribuables à une intoxication par des opioïdes a également été rapportée dans la province entre 2000 et 2012 chez la population âgée de 20 ans et plus, selon des études récemment publiées par l’Institut national de santé publique du Québec – INSPQ (Gagné et al., 2013; Gagné, Dubé, Légaré et Perron, 2015).

Dans le cadre d’une entente avec Santé Canada, un projet du Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA) a été mis en place au Québec pour 2015-2017 afin d’agir sur la pratique de prescription de médicaments opioïdes en lien avec la gestion de la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) qui est souvent associée au phénomène des surdoses. La subvention a été accordée à l’INSPQ comme maître d’œuvre de ce projet en collaboration avec le Collège des médecins du Québ…

Portrait de la consommation d’alcool au Québec de 2000 à 2015

La consommation d’alcool est associée à environ 200 problèmes sociaux et de santé, ce qui en fait une problématique de santé publique importante. Ce document décrit l’évolution de la consommation d’alcool, ses conséquences ainsi que ses déterminants au Québec, de 2000 à 2015.

Durant cette période, la proportion de personnes de 12 ans et plus consommant de l’alcool est demeurée stable, autour de 82 %. Toutefois, tous les autres indicateurs ont augmenté : consommation per capita, consommation excessive d’alcool et consommation au-delà des limites à faible risque.

Consommation per capita : ventes d’alcool en équivalent d’alcool pur,
rapportées en litres par habitant

2004-2005 : 8,0 litres/h

2014-2015 : 8,5 litres/h
Consommation excessive : proportion de buveurs qui ont pris
5 verres…

Synthèse des connaissances : actions novatrices en matière de substances psychoactives « illicites »

Ce rapport résulte d’un mandat du ministère de la Santé et des Services sociaux pour la réalisation d’une synthèse des connaissances au sujet de neuf pistes d’action non implantées, ou existant à échelle limitée ou à titre de projet pilote au Québec, en matière de substances psychoactives « illicites ».

Ces neufs pistes d’action sont les :

  • Programmes d’éducation à la prévention et à la prise en charge des surdoses avec la naloxone;
  • Services de consommation supervisée;
  • Programmes d’échange de seringues en prison;
  • Programmes de logements à bas seuil d’accessibilité;
  • Programmes de distribution de matériel d’inhalation pour le crack;
  • Programmes de prévention et d’analyse de substances en milieu festif;
  • Commissions de dissuasion de la toxicomanie;
  • Régimes de contraventions pour le cannabis;
  • Tribunaux de traitement de la toxicomanie.

Cette série d’inter…

Pistes d’action novatrices en matière de substances psychoactives « illicites »

Ce rapport résulte d’un mandat du ministère de la Santé et des Services sociaux pour la réalisation d’une synthèse des connaissances au sujet de neuf pistes d’action non implantées, ou existant à échelle limitée ou à titre de projet pilote au Québec, en matière de substances psychoactives « illicites ».

Ces neufs pistes d’action sont les :

  • Programmes d’éducation à la prévention et à la prise en charge des surdoses avec la naloxone;
  • Services de consommation supervisée;
  • Programmes d’échange de seringues en prison;
  • Programmes de logements à bas seuil d’accessibilité;
  • Programmes de distribution de matériel d’inhalation pour le crack;
  • Programmes de prévention et d’analyse de substances en milieu festif;
  • Commissions de dissuasion de la toxicomanie;
  • Régimes de contraventions pour le cannabis;
  • Tribunaux de traitement de la toxicomanie.

Cette série d’inter…

Prévention des intoxications volontaires par médicaments accessibles sans ordonnance

  • Chaque année, on dénombre au Québec environ 174 suicides par intoxication médicamenteuse dont 15 suicides par médicament sans ordonnance.
  • Une proportion importante de suicides et de tentatives de suicide par médicament incriminent plusieurs substances.
  • Les suicides par médicaments accessibles sans ordonnance dénombrés sont une sous-estimation puisque dans les cas où plusieurs médicaments ont été ingérés, seule la substance présumée avoir causé le décès est considérée pour déterminer la cause la plus probable du décès.
  • L’acétaminophène est de loin le médicament le plus souvent incriminé dans les intoxications volontaires par médicaments sans ordonnance suivi des salicylés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antihistaminiques. Selon la substance et la dose ingérées, ces médicaments peuvent entraîner des conséquences graves sur la santé.
  • Contrairement à plusieurs pays européens, il n’y a pas au Canada (incluant le Qué…