Immunisation

Utilisation du vaccin contre la COVID-19 NVX-CoV2373 de Novavax (Nuvaxovid)

  • Le NVX-CoV2373 (Nuvaxovid) est un vaccin contre la COVID-19 à protéines recombinantes avec adjuvant pour une utilisation chez les personnes âgées de 18 ans et plus.
  • Trois essais cliniques randomisés ont conclu à une efficacité élevée de deux doses du vaccin Nuvaxovid. Nous ne disposons pas de données sur son efficacité à long terme ou contre le variant Omicron.
  • Quelques cas de myocardite ont été identifiés après l’administration du vaccin Nuvaxovid. Les informations disponibles sont cependant insuffisantes pour déterminer s’il y a ou non un lien de causalité entre la vaccination et ces cas de myocardite.
  • Le Nuvaxovid est basé sur une technologie classique, ce qui pourrait favoriser l’acceptabilité d’une vaccination pour des personnes ayant une véritable crainte des vaccins basés sur des technologies plus récentes comme l’ARN messager (ARNm).
  • L’expérience accumulée avec les vaccins à ARNm est plus grande qu’avec le Nuvaxovid et leur effi…
Comité sur l'immunisation du Québec

Dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 chez les jeunes âgés de 12 à 17 ans

  • Par rapport aux adultes, les adolescents de 12 à 17 ans infectés par le SRAS-CoV-2 sont moins susceptibles de développer des symptômes graves de la COVID-19, et ce, même dans le contexte de la présence du variant Omicron.
  • Les données disponibles sur les facteurs de risque de complications graves de la COVID-19 chez les adolescents montrent que le risque est augmenté en présence de plusieurs comorbidités et encore plus, s’il y a juxtaposition de facteurs de risque psychosociaux.
  • Depuis le début de la 5e vague comparativement à d’autres groupes d’âge, le nombre et le risque d’hospitalisations pour et avec la COVID-19 est plus faible dans le groupe d’âge des 12 à 17 ans. Les tendances observées suggèrent que le risque de complications sévères est plus élevé chez les adolescents avec au moins une maladie chronique et ceux non vaccinés par rapport à ceux en bonne santé et vaccinés.
  • Chez les 12-17 ans, les quelques études publiées sur l…
Comité sur l'immunisation du Québec

Infodémie et vaccination contre la COVID-19 au Québec – Aperçu des conversations en ligne de mars à décembre 2020

La technologie et les médias sociaux ont joué un rôle majeur durant la pandémie afin de garder la population informée, mais ont également contribué à l’« infodémie », soit une surabondance d’informations vraies, fausses ou trompeuses, qui complexifie la prise de décision des individus. En effet, les personnes qui s’informent sur les médias sociaux risquent d’être davantage exposées à la désinformation et sont plus susceptibles d’avoir une perception erronée d’une situation donnée. L’exposition à de la désinformation en santé peut diminuer l’adhésion aux comportements préventifs recommandés, comme la vaccination. Des études démontrent que l’exposition à du contenu négatif vis-à-vis la vaccination peut augmenter la perception des risques d’un vaccin (ex. : crainte des effets secondaires) et diminuer l’intention vaccinale. Si la circulation de fausses informations au sujet de la vaccination n’est pas chose nouvelle, la pandémie de la COVID-19 a accentué cette problématiq…

Administration des doses subséquentes d’un vaccin contre la COVID-19 chez les personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite

Mise en contexte et question du Groupe sur l’acte vaccinal (GAV)

Dans des avis datés du 19 juillet 2021(1) et du 3 décembre 2021(2), le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommandait d’utiliser de préférence le vaccin PB COVID-19 de Pfizer chez les jeunes âgés de 12‑29 ans, dont l’administration pourrait comporter un risque de péricardite/myocardite moindre que le vaccin de Moderna. Aussi, il avait été décidé d’attendre que plus de données scientifiques soient disponibles avant de recommander d’administrer des doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 aux personnes ayant développé une péricardite ou une myocardite à la suite de l’administration d’un vaccin à ARNm contre la COV…

Comité sur l'immunisation du Québec

Avis complémentaire concernant l’utilité d’une dose de rappel pour les personnes ayant un antécédent d’infection par le SRAS-CoV-2 et ayant reçu 2 doses de vaccin

  • L’infection naturelle par le SRAS-CoV-2 produit des anticorps neutralisants qui persistent chez une majorité des individus jusqu’à 12 mois suivant l’infection. Cette protection conférée par l’infection semble être plus large et plus robuste que la protection conférée par la vaccination avec 2 doses de vaccin contre la COVID-19. Une protection acquise suite à la vaccination limite toutefois le risque de maladie sévère qui pourrait découler d’une infection.
  • Les titres d’anticorps observés après une dose de vaccin à ARNm chez des individus ayant fait une infection par le SRAS-CoV-2 sont comparables ou même plus élevés que chez des individus dits naïfs, soit ceux ayant reçu 2 doses de vaccin sans avoir fait l’infection, particulièrement lorsque l’infection initiale fut symptomatique.
  • Les titres en anticorps les plus élevés ont été retrouvés chez les personnes préalablement infectées qui ont ensuite reçu 2 doses de vaccin. Ces titres étaient…
Comité sur l'immunisation du Québec

Vaccination contre l’hépatite virale A suite à une éclosion à Nunavik

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec

Mise en contexte faite par la direction de la santé publique du Nunavik et questions

Une éclosion d’hépatite virale A (HVA) sévit dans une communauté du Nunavik depuis le mois de septembre 2021. En date du 13 décembre 2021, 19 cas ont été déclarés. Tous les cas se retrouvent chez deux groupes d’âge qui n’ont pas bénéficié de l’offre vaccinale du calendrier régulier de vaccination ou des campagnes de vaccination massives ayant précédemment eu lieu dans la région.

Parmi les 19 cas, 15 (79 %) sont des enfants âgés de 2 à 9 ans et 4 (21 %) sont des adultes âgés de 41 à 47 ans; 12 (63 %) des 19 cas sont de sexe féminin. Une proportion importante, 69 % (13 cas), ont nécessité une hospitalisation, dont tous les adultes et 9 enfants sur 15. Parmi les cas hospitalisés, 4 ont aussi nécessité un transfert à Montréal (3 adulte…

Comité sur l'immunisation du Québec

SRAS-CoV-2 : Prise en charge des usagers et des travailleurs de la santé ayant des symptômes dans les jours suivant la vaccination COVID-19 en milieux de soins

Depuis le début de la vaccination contre la COVID-19, les données recueillies indiquent que les personnes vaccinées sont susceptibles, dans une proportion significative, de présenter différents symptômes dans les jours suivant la vaccination. Considérant que ces symptômes peuvent ressembler à ceux compatibles avec la COVID-19, des recommandations sur la prise en charge des usagers et des travailleurs de la santé ayant des symptômes post vaccination sont nécessaires. Il est aussi important de tenir compte du fait que les symptômes post-vaccination peuvent être plus marqués lors de l’administration d’une deuxième dose de vaccin à ARN messager et que cet effet pourrait se répéter (et peut-être s’amplifier) avec des doses subséquentes.

Ce document a comme objectif de baliser la gestion, en milieux de soins1, des usagers et des travailleurs de la santé (TdeS) qui présentent des symptômes suite à la réception d’un vaccin contre la COVID-19. Des…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Sommaire sur la vigie des manifestations cliniques inhabituelles après la vaccination contre la COVID-19 au Québec déclarées dans le cadre de la surveillance passive

Au Québec, un programme de surveillance de la sécurité des vaccins est en place depuis 1990. En vertu de la loi sur la santé publique, les professionnels de la santé doivent déclarer les manifestations cliniques inhabituelles (MCI) qui surviennent après la vaccination. Les données issues de ce système de surveillance passive ne permettent pas d’établir un lien de causalité entre la vaccination et les MCI, mais visent à identifier les signaux pouvant faire l’objet d’une évaluation plus approfondie pour évaluer la causalité. Les données présentées dans ce sommaire ont été extraites du système d’information pour la protection en maladies infectieuses (SI-PMI) le 1er novembre 2021, mais elles concernent des personnes vaccinées contre la COVID-19 du 14 décembre 2020 au 30 septembre 2021.

Faits saillants

Données de vigie

  • En date du 30 septembre 2021, 12 911 736 doses de vaccins contre la COVID-19 av…

Intervalle entre les doses de la primovaccination avec les vaccins à ARN messager contre la COVID-19

Le présent avis se veut un complément à l’Avis intérimaire sur l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) contre la COVID-19(1). Il concerne l’intervalle optimal entre les deux doses de la primovaccination du calendrier régulier de la vaccination contre la COVID-19 avec un vaccin à ARNm pour lequel de nouvelles données scientifiques viennent moduler les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Contexte

Les vaccins à ARNm contre la COVID-19 ont été autorisés selon un intervalle entre les 2 premières doses de vaccin de 21 jours pour le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech(2) et de 28 jours pour le vaccin Spikevax de Moderna(3). Depuis le début de la campagne de vaccination contre la COVID-19, l’intervalle entre les 2 premières doses, recommandé par le CIQ, a varié en raison de divers facteurs, dont le contexte de pénurie de vaccins, la situation épidémi…

Comité sur l'immunisation du Québec

Pertinence d’offrir durant l’automne 2021 une dose de rappel d’un vaccin contre la COVID-19 aux personnes qui résident en CHSLD ou RPA

L’objectif de cet avis est d’évaluer la pertinence d’offrir dans le courant de l’automne 2021 une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 aux personnes vulnérables qui résident en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans d’autres milieux de vie pour aînés de nature collective, en profitant de l’implantation de la campagne de vaccination contre l’influenza qui devrait commencer au début du mois de novembre.

  • Les personnes aînées et vulnérables qui résident en CHSLD ou en RPA sont très susceptibles de faire des complications en cas d’infection par le virus de la COVID-19. De plus, la majorité des décès depuis le début de la pandémie sont survenus dans ces groupes.
  • La situation épidémiologique québécoise récente fait état d’une remontée de l’incidence de la maladie et de l’apparition d’éclosions dans ces milieux. De nouvelles données sont aussi disponibles sur l’efficacité des vaccins contre la CO…
Comité sur l'immunisation du Québec