Immunisation

Utilisation des vaccins bivalents à ARN messager pour la primovaccination

L’Institut national de santé publique du Québec est le centre d’expertise et de référence en matière de santé publique au Québec. Sa mission est de soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, les autorités régionales de santé publique, ainsi que les établissements locaux, régionaux et nationaux dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités.

La collection Avis et recommandations rassemble sous une même bannière une variété de productions scientifiques qui apprécient les meilleures connaissances scientifiques disponibles et y ajoutent une analyse contextualisée recourant à divers critères et à des délibérations pour formuler des recommandations.

Les présentes recommandations intérimaires portent sur l’utilisation des vaccins bivalents contre la COVID-19 pour la primovaccination. Elles ont été élaborées par le Comité sur l’immunisation du Québec à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Ce document s’adres…

Comité sur l'immunisation du Québec

Administration de la deuxième dose du vaccin contre la variole simienne (mpox)

Le présent avis scientifique porte sur l’efficacité vaccinale du vaccin non réplicatif de 3e génération contre les orthopoxvirus (Modified Vaccinia Ankara-Bavarian Nordic [MVA-BN] ou Imvamune®) et sur la pertinence d’administrer une deuxième dose de vaccin MVA-BN aux personnes à risque, peu importe leur statut vaccinal antérieur contre la variole.

Il a été élaboré à la suite d’une question de la Direction régionale de santé publique de Montréal formulée au Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Ce document s’adresse au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires impliqués en vaccination.

Comité sur l'immunisation du Québec

Mise à jour du programme de vaccination québécois contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupes A, C, W et Y

  • Une légère remontée des infections invasives à méningocoque de sérogroupe Y a été observée au Québec depuis 2022, atteignant principalement des jeunes âgés entre 10 et 25 ans.
  • Le Québec est la seule province canadienne qui utilise un vaccin méningococcique conjugué monovalent de sérogroupe C plutôt qu’un vaccin quadrivalent de sérogroupes A, C, W et Y pour l’immunisation des adolescents.
  • Il existe plusieurs vaccins méningococciques quadrivalents ACWY autorisés et distribués au Canada et l’écart de prix avec les vaccins monovalents C s’est fortement réduit.
  • Actuellement, la couverture vaccinale avec le vaccin méningococcique conjugué de sérogroupe C est de plus de 90 % pour la dose offerte à l’âge de 18 mois et de 87 % pour celle offerte en 3e année du secondaire.
  • Remplacer le vaccin monovalent C par un vaccin quadrivalent ACWY pour la vaccination des adolescents permettrait d’assurer une protection directe contre le…
Comité sur l'immunisation du Québec

Maladies évitables par la vaccination à déclaration obligatoire au Québec : rapport de surveillance 2019-2021

Le présent document se veut un portrait global de la situation épidémiologique des maladies évitables par la vaccination (MEV) à déclaration obligatoire au Québec pour la période 2000-2021, avec une emphase sur les années 2019 à 2021. Il fait suite à un rapport précédent qui présentait la situation épidémiologique des MEV pour la période allant jusqu’au 31 décembre 2018.

Grâce à la vaccination, la diphtérie, la poliomyélite, la rubéole, la rubéole congénitale et la rougeole sont toutes considérées comme éliminées au Québec et les autres MEV restent contrôlées. Les mesures sanitaires liées à la pandémie de la COVID-19 ont par ailleurs été associées à une baisse importante de l’incidence de certaines MEV en 2020 et 2021, particulièrement chez les personnes plus âgées. Les IIP et la coqueluche en sont de bons exemples. Avec le retrait de certaines mesures sanitaires envers la COVID-19 en 2022 et l’augmentation des contacts sociaux, une résurgence de certaines MEV est…

Paralysie de Bell survenue à la suite de la vaccination contre la COVID-19 au Québec

  • La paralysie de Bell ou paralysie faciale idiopathique est une faiblesse ou une paralysie des muscles faciaux liée à un dommage au niveau du 7e nerf crânien dont la cause est souvent inconnue.
  • Ce rapport présente une description des cas de paralysie de Bell survenus après une dose de vaccin contre la COVID-19 qui ont été rapportés au système de surveillance passive de la sécurité des vaccins (effets secondaires possiblement reliés à l'immunisation, ESPRI) et l’investigation faite de ce signal.  
  • Le taux de paralysie de Bell rapporté au système de surveillance passive était plus élevé après la première dose qu’après la deuxième ou la troisième, et plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Presque la moitié des cas sont apparus dans les 7 jours suivant la vaccination.
  • Une investigation de ce signal réalisée à partir des visites aux urgences du Québec a montré que le taux de paralysie de Bell rapporté dans les 41 jours après la…

Manifestations cliniques indésirables à la suite de la vaccination de base contre la COVID-19 déclarées au système de surveillance passive du Québec

  • Entre le 14 décembre 2020 et le 31 mai 2022, 12 494 déclarations avaient été soumises au programme de surveillance passive des manifestations cliniques inhabituelles de la vaccination contre la COVID-19, équivalant un taux de déclaration global de 61 par 100 000 doses administrées.
  • Les vaccins à ARNm ont eu des taux de déclaration plus faibles que ceux des vaccins à vecteur viral. Le taux de déclaration était plus faible avec l’administration du ComirnatyMD (52 par 100 000 doses), plus élevé avec celle du SpikevaxMD (83 par 100 000 doses) et encore plus élevé avec celles des vaccins à vecteur viral ChAdOx1 (204 par 100 000 doses administrées).
  • La surveillance passive a permis de mettre en évidence la présence de réactions tardives au site d’injection associées à l’utilisation du vaccin SpikevaxMD, de myocardites et péricardites associées à l’utilisation des vaccins à ARNm ComirnatyMD et SpikevaxMD, ainsi…

Anaphylaxie survenue à la suite de la vaccination contre la COVID-19

Ce rapport présente le portrait des cas d’anaphylaxie déclarés au Programme de surveillance passive des effets secondaires possiblement reliés à l’immunisation (ESPRI) chez des personnes ayant reçu un vaccin contre la COVID-19 ainsi que la proportion de récidive d’anaphylaxie.

  • Au total, 239 cas d'anaphylaxie temporellement associés à la vaccination ont été déclarés du 14 décembre 2020 au 31 mars 2022, soit un taux global de 12,9 par million de doses administrées.
  • Le taux d’anaphylaxie était environ sept fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Les taux variaient avec l’âge et étaient les plus élevés chez les femmes de 30 à 59 ans. Les taux étaient plus élevés après la première dose qu’après la deuxième dose et étaient semblables pour les deux vaccins à ARNm pour la série primaire.
  • Les symptômes sont apparus majoritairement (81 %) en une heure ou moins après la vaccination et touchaient en grande partie le système respiratoire…

Surveillance active de la sécurité des trois premières doses de vaccin contre la COVID-19 au Québec

Ce rapport présente les résultats de la surveillance active des manifestations cliniques indésirables (MCI) associées aux trois premières doses de vaccin contre la COVID-19 menée au Québec entre le printemps 2021 et le 10 mai 2022.

  • Les réactions au site d’injection étaient fréquentes, quel que soit le rang de la dose ou le type de vaccin. Les problèmes de santé suffisamment sérieux pour avoir requis une consultation médicale dans les 7 jours suivant la vaccination les plus fréquents étaient les malaises généraux, la fièvre, les problèmes gastro-intestinaux et les problèmes respiratoires.
  • La fréquence de réactions au site d’injection et de problèmes systémiques était la plus faible chez les personnes ayant reçu le vaccin à ARNm BNT162.2 (ComirnatyMD de Pfizer-BioNTech), suivie du vaccin à vecteur viral ChAdOx1 d’AstraZeneca puis du vaccin mRNA-1273 (SpikevaxMD de Moderna). Pour l’ensemble des vaccins, la fréquence des MCI était plus élev…

Administration de doses de rappel du vaccin contre la COVID-19 : recommandations pour l’hiver et le printemps 2023

  • Cet avis présente les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) concernant l’orientation que devrait prendre le programme de vaccination contre la COVID-19 à l’hiver et au printemps 2023 pour atteindre de façon efficiente ses objectifs.
  • Depuis le début du programme de vaccination, l’objectif prioritaire est la protection des personnes les plus vulnérables et la prévention des maladies graves et des décès attribuables à la COVID-19.
  • Les vaccins contre la COVID-19 restent un outil essentiel compte tenu de leur efficacité à prévenir les infections graves, principalement celles menant à l’hospitalisation ou au décès.
  • Les personnes qui bénéficient d’une immunité hybride, à la suite d’un premier épisode de COVID-19 et l’administration d’au moins 2 doses de vaccins à ARNm, ont une forte protection contre les hospitalisations dues à la COVID-19.
  • Les personnes vaccinées qui n’ont jamais été infectées ont une protection moins é…
Comité sur l'immunisation du Québec

Avis concernant l’utilisation de nouveaux vaccins conjugués contre le pneumocoque

Contexte

  • En 2022, deux nouveaux vaccins conjugués contre le pneumocoque ont été homologués pour une utilisation chez les adultes : un vaccin 15-valent (VPC-15; Vaxneuvance®, Merck) et un autre 20-valent (VPC-20; Prevnar 20®, Pfizer). Le VPC-15 a également été autorisé chez les enfants à partir de l’âge de 6 semaines. Ces produits s’ajoutent aux vaccins conjugués actuellement utilisés, soit les vaccins 10-valent (VPC-10; Synflorix®, GlaxoSmithKline) et 13-valent (VPC-13; Prevnar 13®, Pfizer).
  • L’objectif de cet avis scientifique est de formuler des recommandations sur l’utilisation de ces nouveaux vaccins conjugués chez les enfants et les adultes.

Recommandation générale

  • Compte tenu de la protection indirecte conférée aux adultes par un programme de vaccination contre le pneumocoque chez les enfants, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommande de prioriser un programme avec les no…
Comité sur l'immunisation du Québec