Considérations importantes si la relocalisation est envisagée

Si, sur la base des informations disponibles et de la situation qui prévaut, il est envisagé de relocaliser les occupants afin de protéger leur santé, les modalités de relocalisation doivent tenir compte de certains facteurs, notamment :

  • La vulnérabilité ou la fragilité de certaines personnes, telles que les personnes handicapées ou à mobilité réduite, les aînés, les personnes à faible revenu, les jeunes enfants, les personnes ayant un problème de santé mentale, les immigrants sans statut, les personnes dépendantes d’un service essentiel à proximité (ex. : service de garde, transport scolaire, services spécialisés, etc.).
  • L’anxiété et la réticence des occupants par rapport à une relocalisation. La relocalisation peut entraîner des changements substantiels pour les occupants, notamment à l’égard de la distance les séparant de leur milieu résidentiel ou de la modification de leur routine.
  • Le statut ou l’état souvent inconnu des lieux de relocalisation. Le risque de transférer les occupants dans un milieu présentant lui aussi des problèmes de contamination fongique ou un autre problème de salubrité doit aussi être considéré.
  • L’indisponibilité d’un bâtiment convenable et abordable. Il peut s’avérer difficile d’identifier ou d’obtenir un logement de remplacement correspondant aux besoins des personnes à relocaliser.

Compte tenu des répercussions psychologiques, physiques et sociales associées à une relocalisation, ainsi que de son impact médiatique potentiel, la communication est une considération importante, particulièrement lorsque les occupants sont déplacés en vue de travaux de remédiation. Lors de l’examen des options de relocalisation, il importe de faciliter le processus de relocalisation des occupants en leur expliquant clairement les raisons qui motivent les travaux correctifs, leurs impacts anticipés et les échéanciers projetés. Lorsque possible, il faut informer à l’avance les occupants des modalités de relocalisation (8).