Espace ITSS

Recommandations pour le suivi de l’infection à VIH, de la PPrE et de la PPE en période de COVID-19

Dans le cadre d’un mandat confié par la direction de la prévention des ITSS du MSSS au président du Comité consultatif sur le VIH et l’hépatite C du MSSS, les Recommandations pour le suivi de l’infection à VIH, de la prophylaxie préexposition (PPrE) et de la prophylaxie post-exposition (PPE) en période de COVID-19(le lien est externe) ont été mises à jour.

Cette mise à jour tient compte de l’évolution des connaissances sur l’impact de la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), la protection des travailleurs immunosupprimés et la vaccination des personnes immunosupprimées. Elle prend également en compte la mise à jour des publications de l’INESSS et de l’INSPQ et des différentes directives publiées par le MSSS.

Webinaires destinés aux pharmaciens et aux cliniciens : Comment traiter les partenaires sexuels qui ne consultent pas?

Le traitement accéléré des partenaires (TAP) de personnes atteintes d’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae

À la suite de la détection d’une infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae, le clinicien ou la clinicienne se doit d’assurer le soutien à la personne atteinte pour qu’elle avise ses partenaires.

Lorsqu’il est évalué peu probable qu’un ou des partenaires consultent pour un dépistage et un traitement épidémiologique, le traitement accéléré des partenaires (TAP) peut être envisagé. Le TAP, n’étant pas une démarche qui permet de donner les meilleurs soins et d’assurer un suivi optimal, doit être utilisé avec précaution. Le pharmacien a aussi un rôle clé lors de la remise (ou la prescription) d’un TAP, que ce soit au niveau du counseling ou pour expliquer au partenaire l’importance d’aller consulter pour un dépistage adapté à sa situation.

La présentation de deux webinaires axés sur le TAP de personnes atteintes d’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae initialement prévue en mars 2020 a dû être reportée vu la pandémie.

L’autotest du VIH – une stratégie supplémentaire de dépistage

Pour soutenir l’atteinte des cibles 90-90-90

En décembre 2016, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a diffusé ses orientations et lignes directrices concernant l’autotest du VIH. L’OMS recommande l’autotest du VIH comme approche supplémentaire aux services de dépistage du VIH. (1) Il pourrait contribuer à l’atteinte de la première cible de sa stratégie vers la fin de l’épidémie, à savoir que 90 % des personnes vivant avec le VIH devraient connaitre leur statut sérologique. (2) À l’instar des initiatives mondiales dans le domaine, l’INSPQ s’est positionné en 2018 pour intensifier le dépistage ciblé du VIH. L’INSPQ recommandait alors l’utilisation de nouveaux outils de dépistage, comme l’autotest du VIH. (3)

Les données rapportées par l’OMS, provenant d’études aux États-Unis, en Australie, en Chine et au Kenya, montrent entre autres que l’autotest du VIH : (4,5,6)

Réseau SurvUDI 1995-2018

Infections par le VIH et par le VHC chez les personnes UDI

Réseau SurvUDI

Le réseau SurvUDI est un réseau de surveillance épidémiologique chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI) implanté au Québec et à Ottawa depuis 1995. Son objectif est la surveillance des infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et par le virus de l’hépatite C (VHC) parmi les personnes UDI ainsi que le suivi des facteurs de risque de ces infections.

Plusieurs changements ont été observés au cours des années, et les analyses effectuées ont souvent permis d’adapter les interventions auprès des personnes UDI.