Espace ITSS

La prévention du VIH : la fin de la pandémie est-elle à notre portée, même sans vaccin?

Dr Michel Alary propose un texte de réflexion sur la prévention du VIH

Bien plus qu’une question de vaccin

À la toute fin de 2011, l’annonce par une équipe de l’Université de Waterloo en Ontario de la mise en route dès janvier 2012 d’un programme d’essais cliniques sur un nouveau vaccin contre le VIH développé au sein de cette université par l’équipe du Dr Chil-Yong Kang a suscité beaucoup d’intérêt, particulièrement au Canada1,2. Même si ce vaccin, utilisant un virus entier tué après qu’il ait été génétiquement modifié, constitue une approche novatrice, il s’agit d’une approche parmi tant d’autres,   alors que la recherche sur le développement d’un vaccin efficace contre le VIH se heurte à toutes sortes d’embûches depuis des années3.

Criminalisation du non-dévoilement du statut séropositif : dépôt du mémoire à la Cour suprême

Compte tenu de l'avancement de la science depuis les dernières années, l'INSPQ s'inquiète d'un usage excessif du droit criminel contre les personnes vivant avec le VIH. L'INSPQ est convaincu que cela risque de nuire gravement (1) à la prévention du VIH en décourageant les personnes à se faire dépister ou à dévoiler leur état de santé (dû au risque de poursuites criminelles même lorsque le risque de transmission est très faible, i.e. condom ou charge virale indétectable) et (2) au travail des professionnels de la santé ainsi qu’à la lutte contre l'épidémie du VIH.

Consultez le mémoire de l'INSPQ.

 

Mémoire déposé à la Cour Suprême - Criminalisation du non-dévoilement du statut séropositif

Thème

Dans le présent mémoire, déposé à la Cour Suprême du Canada en février 2012, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) soumet à la Cour que la « surcriminalisation » nuit à la santé publique et pourrait même favoriser la propagation du VIH. Compte tenu de l'avancement de la science depuis les dernières années, l'INSPQ s'inquiète d'un usage excessif du droit criminel contre les personnes vivant avec le VIH.

Public cible

Cet écrit a été rédigé pour être déposé en Cour suprême du Canada, mais il est d'intérêt pour tout ceux qui souhaitent mieux comprendre en quoi la criminalisation excessive du non-dévoilement du statut séropositif peut nuire aux actions de santé publique.

Rapport sommaire de l'Atelier de santé publique sur le VPH

Thème

Un atelier de santé publique a été organisé les 3 et 4 juillet 2010 au Palais des Congrès de Montréal dans le cadre de la 26e Conférence internationale sur le virus du papillome humain (VPH). On vous présente ici le rapport sommaire de cet événement.

Les objectifs de l'Atelier consistaient à :

  • améliorer l'application des connaissances en santé publique relativement aux données probantes concernant le VPH;
  • déterminer les répercussions des nouveaux enjeux de santé publique liés au VPH sur les politiques;
  • identifier les lacunes et les possibilités en matière d'intervention en santé publique;
  • offrir des occasions de réseautage, de partenariat et de collaboration entre des participants de différentes disciplines.

Public cible

L'Atelier a été coorganisé par l'Agence de la santé publique du Canada et l'Institut national de santé publique du Québec. L’événement de deux jours s’adressait aux responsables de la santé publique, aux gestionnaires de programme, aux fournisseurs de soins de santé ainsi qu’aux chercheurs.