Espace ITSS

L'innocuité des vaccins contre le VPH

Les vaccins que je recommande à mes patientes sont-ils sécuritaires?

Plusieurs personnes sont inquiètes des effets secondaires possibles des vaccins contre le VPH. Avec plus de 80 millions de doses distribuées dans le monde pour les deux vaccins préventifs, nous pouvons déclarer que leur profil de sécurité est excellent.

Voici des messages pertinents à communiquer à vos patients en vue de mieux distinguer les mythes de la réalité avec eux.

Les vaccins peuvent-ils donner la maladie? 

Les vaccins sont basés sur une particule des VPH, la protéine L1, et non pas sur le virus en entier. Cette protéine est en fait une reproduction d’une composante de l’enveloppe du virus. Le vaccin lui-même ne contient donc pas de virus ou de matériel génétique qui permettrait que le VPH puisse se répliquer et causer l’infection ou la maladie chez les personnes immunisées.

C’est le même principe que celui utilisé pour le vaccin de l’hépatite B où on prend seulement l’antigène de surface et non pas le virus lui-même ni son matériel génétique. De cette manière, il est assuré que le vaccin ne peut causer la maladie contre laquelle il protège.

La prévention primaire des maladies liées au virus du papillome humain (VPH)

Les infections par le virus du papillome humain (VPH) sont très fréquentes et certains génotypes du virus causent des lésions aux régions anogénitale et oropharyngée. Il s’agit en fait de l’infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante au monde. On rapporte d’ailleurs que 7 à 8 personnes sexuellement actives sur 10 seront atteintes par au moins un des génotypes de VPH infectant la région anogénitale au cours de leur vie.

La prévention primaire : de quoi parle-t-on?

Les moyens à prendre avant d’être exposé(e) à un partenaire potentiellement infecté font partie de ce qui est appelé la prévention primaire. Comme professionnel de la santé, vous pouvez contribuer à cette prévention en communiquant à vos patients des informations claires, précises et à jour. Cette fiche souhaite vous outiller en ce sens.

What impact does missing Québec data have on national HIV surveillance data?

Quel impact aurait l’envoi de données québécoises manquantes sur la surveillance canadienne du VIH?

Communication affichée présentée au congrès ISSTDR, Québec, Canada

Thème

Afin de permettre la surveillance du VIH à l’échelle du Canada, les différentes provinces et territoires transmettent les données générées par leurs programmes de surveillance de l'infection aux autorités fédérales. L'entente pour la transmission des données du Québec ne prévoit présentement pas d'information sur les catégories d’exposition au VIH (homme ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, utilisation de drogue par injection, origine d’un pays endémique pour le VIH, etc.).

Nous analysons ici l'impact qu'aurait l'envoi de cette information sur les mesures de l'importance relative de chaque catégorie d'exposition au Canada.

Factors associated with HIV sexual risk management among HIV-negative men who have sex with men living in Québec and who use Internet to find sexual partners

Facteurs associés à la gestion des risques sexuels de transmission du VIH et autres ITSS chez des hommes québécois séronégatifs ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et qui utilisent Internet pour rencontrer des partenaires sexuels

Communication affichée présentée au congrès ISSTDR, Québec, Canada

Thème

Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) forment un groupe particulièrement touché par les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), dont le VIH.

L’analyse des données du Net Gay Baromètre 2007 permet ici de dégager des déterminants associés à un comportement à risque de transmission du VIH et d’autres ITSS chez des HARSAH québécois séronégatifs.

Public cible

Les données présentées intéresseront les intervenants psychosociaux, les infirmiers et infirmières ainsi que les cliniciens qui interviennent auprès des HARSAH. Ils pourront y trouver des repères pertinents pour l’intervention préventive en matière de transmission du VIH et d’autres ITSS.

HIV Serostatus Knowledge, Absence of Previous Testing and Sexual Behaviors among Injecting Drug Users

Connaissance du statut sérologique pour le VIH, absence de dépistage antérieur et comportements sexuels chez les utilisateurs de drogue par injection

Communication affichée présentée au congrès ISSTDR 2011, Québec, Canada

Thème

Peu d’études ont examiné le lien possible entre la connaissance de son statut sérologique pour le VIH et les comportements sexuels chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI). Nous présentons ici des données recueillies dans le cadre du réseau SurvUDI, un projet de surveillance épidémiologique du VIH et du VHC auprès d’UDI québécois recrutés dans la province de Québec et la ville d’Ottawa, la majeure partie dans les centres d’accès au matériel d’injection.

Public cible

Les résultats présentés ici intéresseront les épidémiologistes dans le domaine des ITSS. Ils sont également susceptibles d’intéresser tout acteur, intervenant ou décideur du système de santé québécois qui intervient auprès des UDI.

Faits saillants

La comparaison des comportements sexuels a été effectuée entre 3 groupes :