ITSS

Les PVVIH ne semblent pas plus à risque de contracter la COVID-19, ni qu'elle soit plus sévère

Avec presque 6 mois de pandémie de COVID-19, des cas de coronavirus sont aussi survenus chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), qu'elles soient séropositives, mais avec une charge virale indétectable, ou encore en phase de SIDA. La communauté scientifique a maintenant un peu plus de recul pour se prononcer sur la dangerosité du SRAS-CoV2 , et de la sévérité de l'atteinte qui en découle.

On s’attendait à ce que le risque de tomber gravement malade de la COVID-19 soit faible pour une personne séropositive en bonne santé qui suit son traitement, qui a une charge virale indétectable et un compte de CD4+ normal ou presque normal (le traitement est efficace)

C'est ce qui a été observé. On ne compte pour l'instant pas d'excès de cas parmi les PVVIH, indépendamment d'autres facteurs de risque existant de contracter la COVID-19. Les risques se situent donc en amont, c'est à dire, dans l'approvisionnement en médicaments anti-rétroviraux. Tel qu'observé à plusieurs…

Veille scientifique ITSS et COVID-19

Outillés de la veille scientifique mise en place à l’INSPQ spécifiquement en lien avec la COVID-19[1], nous vous proposons en juillet de faire un suivi (non exhaustif) de l’évolution des publications scientifiques. Les articles publiés qui lient plus spécifiquement les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et la COVID-19 se sont initialement surtout préoccupés des pertes de services et de suivis pour les patients, du fait des actions de confinement mises en place par les gouvernements. Partout dans le monde également, les besoins en matériels médicaux ont été redistribués vers les services prenant en charge des patients atteints par la COVID-19, ou en attente de test. Ainsi, moins de matériel s’est retrouvé disponible pour le dépistage ou la prise en charge de patients atteints par…

Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec

Le 29 novembre dernier, le « Portrait des ITSS au Québec : année 2018 (et projections 2019) » a été diffusé par l’INSPQ. Nous ne vous l’avions pas encore partagé, car il s’accompagne maintenant d’une présentation power point résumant les informations clés disponibles dans le rapport. Le portrait vise à fournir de l’information et une réflexion sur l’émergence, l’ampleur ainsi que la progression de ces infections et de leurs déterminants afin d’orienter les interventions et la planification des ressources nécessaires en matière de lutte contre les ITSS. Il fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Également cette année, la section concernant les populations vulnérables (les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les jeunes en difficulté (par exemple, les jeunes de la rue), les hommes gais et autres HARSAH, les personnes qui utilisent des drogues, les personnes incarcérées, les Québécois originaires de régions où la prévalence du VIH est particulièrement élevée, les autochtones ainsi que les travailleurs et travailleuses du sexe) regroupe un plus grand nombre de résultats issus de différentes sources de données.

ITSS et COVID-19 - Manchette n°3

Après plusieurs semaines de confinement ou de mesures de distanciation sociale, les effets indésirables se font sentir dans la population. On ne sait plus trop quoi faire, on a désespérément envie de sortir dehors, de voir des gens, de retourner à l’école ou au travail. Bien que cette situation soit normale dans le contexte actuel, certains groupes de la population vivent cet isolement de manière encore plus forte.

Espace ITSS vous propose un regard sur certains de ces groupes particulièrement vulnérables en temps de COVID-19.

ITSS et COVID-19 - Manchette n°2

Nous poursuivons les publications en lien avec la COVID-19, avec une traduction libre d'un article ('fact sheets') australien très complet sur le sujet  :  MAKING SENSE OF COVID-19 – LGBTIQ AND HIV COMMUNITIES Vous trouverez également en bas de cette manchette, plusieurs webinaires à venir, dont un proposé par CATIE.

Outre plusieurs informations générales sur l'infection non reprises ici, on y trouve les informations suivantes :

Préoccupations particulières pour certains groupes vulnérables:

Les personnes immunosupprimées comme les personnes vivant avec le VIH ayant des concentrations de lymphocytes T CD4 Les personnes avec maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires chroniques, hypertension, asthme et diabète. Les personnes âgées en…

ITSS et COVID-19

Populations vulnérables au COVID-19

Certaines personnes sont plus à risque que d’autres de contracter la COVID-19 et de développer des complications en raison de leur situation sanitaire, sociale et économique : les personnes âgées, les personnes atteintes d’un problème médical sous-jacent (ex. maladie cardiaque, hypertension, diabète, maladies respiratoires chroniques, cancer), les personnes qui ont un système immunitaire affaibli en raison d’un problème de santé ou d’un traitement.

Source : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/diseases-maladies/vulnerable-populations-covid-19/vulnerable-fra.pdf

Personnes vivant avec le VIH

Il y a peu de recherche sur l’impact de la COVID-19 chez les personnes séropositives. On ne s’attend pas à ce qu’une personne séropositive sous traitement efficace…

Nouvel avis du CALI sur Espace ITSS

L’Institut national de santé publique du Québec a publié la mise à jour de l’avis du Comité sur les analyses de laboratoire en lien avec les ITSS (CALI), l’avis « Analyses de laboratoire recommandées lors du dépistage des infections à Chlamydia trachomatis et à Neisseria gonorrhoeae ».

Cette mise à jour actualise les recommandations initiales de 2013 et permet au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d’appuyer les recommandations du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang.

Traitement accéléré des partenaires (TAP) de personnes atteintes d’infection à Chlamydia trachomatis ou à Neisseria gonorrhoeae

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) vient de finaliser les travaux et les outils pour soutenir les cliniciens et les pharmaciens à intégrer le TAP (traitement accéléré des partenaires) dans leur pratique.  Ces travaux ont été réalisés en étroite collaboration avec des représentants du Collège des médecins du Québec (CMQ), de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le dépistage et le traitement des partenaires sexuels des personnes atteintes est un élément important pour prévenir la réinfection de la personne atteinte, la survenue de complications chez la personne exposée et la propagation de l'infection au sein d'une population. 

Semaine mondiale de prévention du VPH

Lors de la première semaine d’octobre se tenait la semaine mondiale de prévention du VPH. Il s’agit de la 3ème édition de cette semaine visant la prévention de cette infection. Le site web dédié à cette campagne proposait des informations de base sur le VPH, ainsi que des outils pour propager la discussion autour du VPH et les moyens de s’en protéger. Plusieurs évènements ont eu lieu au Canada, dont la diffusion du documentaire Lady Ganga : Nilza’s story. « Ce documentaire gratuit relate l’histoire de Michele Baldwin, ou « Lady Ganga ». Alors qu’elle se battait contre le cancer du col de l’utérus, elle a voyagé en Inde pour faire du surf à pagaie sur la rivière Ganges, inspirant les femmes à travers le monde à passer un test de dépistage contre le cancer…