Les infections par le virus du papillome humain (VPH) sont très fréquentes et certains génotypes du virus causent des lésions aux régions anogénitale et oropharyngée. Il s’agit en fait de l’infection transmissible sexuellement (ITS) la plus courante au monde. On rapporte d’ailleurs que 7 à 8 personnes sexuellement actives sur 10 seront atteintes par au moins un des génotypes de VPH infectant la région anogénitale au cours de leur vie.
La prévention primaire : de quoi parle-t-on?
Les moyens à prendre avant d’être exposé(e) à un partenaire potentiellement infecté font partie de ce qui est appelé la prévention primaire. Comme professionnel de la santé, vous pouvez contribuer à cette prévention en communiquant à vos patients des informations claires, précises et à jour. Cette fiche souhaite vous outiller en ce sens.
Prévenir les infections au VPH avant leur acquisition permet d’éviter des conséquences importantes pour la santé, tant sur le plan physique (cancer du col utérin, condylomes, etc.) que psychosexuel, (anxiété, difficultés relationnelles, etc.). Cela rend aussi possibles des économies considérables au sein du système de santé.