Les infections nosocomiales sont des complications bien reconnues survenant suite à la prestation de soins de santé dans un milieu hospitalier ou suite à des interventions médicales de tout genre. Elles sont le résultat d'une interaction complexe entre l'hôte, ses conditions médicales de base, les organismes pathogènes de sa flore microbienne et de son environnement et les modes de transmission de ceux-ci. Ce n'est qu'au début des années 1980 que l'on a pu identifier de façon plus précise la portion de ces infections nosocomiales que l’on pouvait prévenir, environ le tiers, ainsi que les principes nécessaires et essentiels pouvant amener cette réduction (Haley, 1985). Depuis lors, l'application de ces principes a entrainé une explosion des connaissances à l'égard des mesures de...
Comité sur les infections nosocomiales du Québec
Membres du comité
Boissonneault, Karine
Desmarteau, Natasha
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale
Bégin, Nathalie
Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre
Doualla-Bell, Florence
Fafard, Judith
Roger, Michel
Laboratoire de santé publique du Québec
Dubreuil, Bruno
Institut de cardiologie de Montréal
Dufour, Kevin
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Dufresne, Catherine
Centre hospitalier de l’Université Laval
Frenette, Charles
Centre universitaire de santé McGill
Roy, Marie-Claude
Thibeault, Roseline
Trépanier, Pascale
Centre hospitalier universitaire de Québec - Université Laval
Caron, Stéphane
Grenier, Dominique
Hudson, Patricia
Massicotte, Josée
Villeneuve, Jasmin
Direction des risques biologiques et de la santé au travail
Longtin, Yves
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Moisan, Danielle
Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-St-Laurent
Paquet-Bolduc, Bianka
Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
Pominville, Sara
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie
McMurray, Zeke
Perna, Silvana
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
Savard, Noémie
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Savard, Patrice
Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Membres de l’INSPQ participant au CINQ
Anctil, Geneviève
Boulais, Annick
Charest, Josiane
Desjardins, Fanny
Massicotte, Josée
Parisien, Natasha
Direction des risques biologiques et de la santé au travail
Soutien à la planification, programmation et recherche
Richard, Chantal
Direction des risques biologiques et de la santé au travail
Soutien administratif
St-Onge, Murielle
Direction des risques biologiques et de la santé au travail
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18 Marzo 2005
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18 Marzo 2005
- Les visiteurs doivent se présenter au poste des infirmières avant d'entrer dans la chambre.
- Le patient doit demeurer dans la chambre.
- Porter des gants en tout temps dans la chambre.
- Revêtir une blouse à manches longues en tout temps dans la chambre. L'enlever avant de quitter la chambre.
- Procéder au lavage antiseptique des mains avant de quitter la chambre.
- Réserver l'équipement de soins à l'usage exclusif du patient ou le désinfecter s'il est utilisé pour plusieurs patients.
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18 Marzo 2005
- Wet hands.
- Add 3 to 5 mL of soap or antiseptic solution.
- Scrub hands palm to palm.
- Scrub right hand’s palm on the back of the left hand, and vice versa.
- Scrub palm to palm, interlacing fingers.
- Scrub outer side of the fingers against the palm of the opposite hand.
- Scrub thumbs rotatively.
- Scrub fingertips of each hand in opposite palm.
- Rince and dry hands using paper towels; turn off water using the paper.
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18 Marzo 2005
Avant de sortir de la chambre
- Enlever les gants.
- Détacher le cordon de la taille.
- Détacher le cordon du cou.
- Enlever la jaquette sans contaminer les vêtements.
- Tourner la jaquette à l’envers.
- Rouler la jaquette en boule et la jeter dans le sac à linge souillé ou à déchets (si à usage unique).
- Aller au lavabo et se laver les mains.
- Ouvrir la porte en utilisant le papier à main et jeter le papier dans la poubelle de la chambre, et puis sortir.
- Décontaminer les mains avec le gel alcoolisé.
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26 Enero 2004
L’émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002 s’est traduite par une épidémie dont la transmission est, heureusement, actuellement déclarée interrompue (Organisation Mondiale de la Santé, annonce faite le 5 juillet 2003). Cependant, la possibilité d’une résurgence du SRAS constitue quand même une menace globale de santé publique dont les répercussions médicales (hospitalières et communautaires) pourraient être considérables puisque sa gravité est significative : sa létalité globale atteint 10 à 15 % (mais elle est de plus de 50 % chez les patients âgés de 65 ans et plus) et sa morbidité est importante (ex. : insuffisance respiratoire, séjour prolongé à l’hôpital). La transmission nosocomiale de l’agent étiologique, le Coronavirus-SRAS (CoV-SRAS), en milieu de soins et...
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1 Diciembre 2003
L’objectif de ce document est de proposer des normes en ressources humaines pour les programmes de prévention et contrôle des infections associées à la prestation des soins au Québec. En effet, le Québec a un retard considérable dans ce domaine. Il est urgent et essentiel de promouvoir les programmes de prévention des infections autant à l’échelle locale que nationale. En situation épidémiologique particulière (ex : SRAS), ces normes devront être rehaussées.
Face aux nouveaux problèmes infectieux émergents (ex. : SRAS, bactéries à résistance multiple) qui touchent les établissements de soins au Québec et qui ont un potentiel de transmission dans la communauté avec des impacts sanitaires et économiques considérables, les administrations des établissements de santé, des régies...
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21 Mayo 2003
Concernant les tondeuses à cheveux qui sont de plus en plus utilisées en milieu carcéral pour obtenir un rasage intégral du crâne, les membres du CINQ sont d’avis que les risques infectieux associés à cette pratique sont similaires à ceux des rasoirs électriques en établissements de soins. De plus, on sait que la prévalence de séropositivité pour les virus à diffusion hématogène dans cette population est plus élevée que la séroprévalence de la clientèle fréquentant les établissements de soins.
Il est donc suggéré d’adapter les recommandations contenues dans l’avis intitulé « L’utilisation des rasoirs électriques en Centres d’hébergement et de soins de longue durée ainsi que les autres établissements de soins du Québec » pour l’utilisation des tondeuses à cheveux en...
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16 Abril 2003
La présente a pour but de répondre à une question adressée au Comité des infections nosocomiales du Québec (CINQ) quant au risque de transmission d'un porteur de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) aux autres patients par l'intermédiaire d'un animal utilisé dans un programme de zoothérapie dans un centre d'hébergement et de soins de longue durée.
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1 Enero 2003
En décembre 1999, un groupe de travail sur la problématique de l'entretien des équipements d'hydrothérapie dans les établissements de soins était formé à la demande du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ), comité d'experts sous l'égide du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l'Association des médecins microbiologistesinfectiologues du Québec (AMMIQ). Le CINQ avait alors jugé nécessaire que des recommandations officielles soient émises à la suite des demandes formulées par différents intervenants des milieux de soins qui faisaient face à une détérioration prématurée de l'équipement, possiblement associée à l'utilisation de certains produits désinfectants, et qui s'interrogeaient sur la problématique de la prévention des infections en...
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28 Diciembre 2002
À propos des infections à Staphylococcus aureus, le Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) retient les éléments suivants :
- Le Staphylococcus aureus est un agent pathogène fréquemment retrouvé dans de multiples infections nosocomiales et communautaires. Cette espèce bactérienne figure d'ailleurs parmi les trois premières causes d'infections nosocomiales aux États-Unis selon que l'on considère les infections de plaies chirurgicales, les pneumonies ou les bactériémies. Au Québec, le S. aureus est la première cause de bactériémie nosocomiale.
- Depuis plusieurs années, des souches de S. aureus résistantes à la méthicilline (SARM) et à plusieurs autres antibiotiques (multirésistance) sont apparues en Europe, aux États...
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