Contraception, grossesse, IVG

La « pilule » : le premier choix des méthodes contraceptives

Parmi les participantes à l’étude PIXEL âgées de 17 à 29 ans ayant déjà eu une relation sexuelle vaginale, sept sur dix (70 %) utilisent une contraception hormonale (« pilule », timbre, anneau ou injection), surtout la « pilule » contraceptive.

Méthodes contraceptives utilisées par les femmes

La place prépondérante de la « pilule » reflète possiblement une tendance des jeunes à se conformer à une « norme contraceptive », faisant peu de cas des autres options accessibles et efficaces. Par exemple, un peu moins d’une jeune femme sur vingt (4 %) utilise un stérilet.

Plusieurs raisons peuvent expliquer la faible utilisation d’autres méthodes contraceptives : manque de connaissances à propos des méthodes alternatives à la « pilule », mythes et tabous liés à celles-ci, coût ou encore, attitudes des professionnels de la santé.

Le coït interrompu : dans le top 3 des méthodes contraceptives

Parmi les jeunes femmes sexuellement actives, le coït interrompu est la troisième méthode contraceptive la plus utilisée (17 %). En effet, deux femmes sur dix (19 %) âgées de 17 à 20 ans et une femme sur dix (13 %) âgée de 21 à 29 ans y ont recours.

La « double-protection » est peu répandue

Lors de leur dernière relation sexuelle vaginale, deux jeunes sur dix (23 %) ont utilisé la « double-protection » (méthode contraceptive régulière ET condom), qui confère une protection contre une grossesse non désirée et contre les ITS.

Usage de la « double protection »

Les jeunes pour qui la dernière relation sexuelle s’est déroulée avec un partenaire autre que « de couple » sont légèrement plus nombreux à avoir utilisé la « double-protection » (25 %) que ceux dont le dernier partenaire en était un « de couple » (18 %).

La « pilule du lendemain »

Parmi les jeunes femmes sexuellement actives, deux sur dix (21 %) rapportent avoir utilisé la contraception orale d’urgence au cours des 12 derniers mois. La plupart des femmes l’ayant utilisé ne l’ont fait qu’une seule fois au cours de leur vie.

Usage de la contraception orale d’urgence

Si la plupart des jeunes femmes (81 %) savent que la contraception orale d’urgence est disponible à la pharmacie, sans prescription d’un médecin, sept sur dix (71 %) pensent toutefois que la « pilule du lendemain » n’est efficace que si prise dans les 24h après la relation sexuelle non protégée.

Les jeunes femmes auraient aussi avantage à savoir que l’insertion d’un stérilet au cuivre dans les sept jours suivant la relation sexuelle non protégée peut être un moyen de contraception d’urgence.

Grossesse non planifiée

Parmi l’ensemble des participantes à l’étude PIXEL, une femme sur vingt (5 %) âgée de 17 à 20 ans et six femmes sur vingt (26 %) âgées de 21 à 29 ans ont vécu une grossesse ou plus au cours de leur vie.

Et parmi les femmes ayant déjà été enceintes, neuf sur dix (91 %) âgées de 17 à 20 ans et sept sur dix (72 %) âgées de 21 à 29 ans rapportent qu’au moins l’une de leurs grossesses n’était pas planifiée.

Grossesse et grossesse non planifiée

Interruption volontaire de grossesse

Parmi les femmes ayant vécu une grossesse (planifiée ou non), sept sur dix (67 %) ont vécu au moins une interruption volontaire de grossesse (IVG).

Ainsi, parmi l’ensemble des participantes, 3 % des 17 à 20 ans et 16 % des 21 à 29 ans ont eu recours à une IVG au cours de leur vie.