28 mai 2018

Rapport quinquennal de mise en œuvre de la Loi visant à prévenir les cancers de la peau causés par le bronzage artificiel (2013-2018)

Publication

Le directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint, le Dr Horacio Arruda, déposait au ministre de la Santé le 11 février 2018, le Rapport quinquennal de mise en œuvre de la Loi visant à prévenir les cancers de la peau causés par le bronzage artificiel (2013-2018) en vue du dépôt au Conseil des ministres. Le rapport fut déposé à l’Assemblée nationale le jour suivant, soit le 12 février.

Ce dernier énonce une série de recommandations en vue du prochain quinquennat, dont en voici quelques-unes :

  • La Loi devrait être maintenue et son application renforcée.
  • Permettre l’immunité d’une personne mineure (au regard des exigences de l’article 6) qui pourrait être appelée par la Direction de l’inspection et des enquêtes du MSSS à solliciter des services de bronzage afin de vérifier le respect de la Loi par l’exploitant du salon de bronzage (vérification de l’âge).
  • La sensibilisation des exploitants à leurs responsabilités doit être maintenue.
  • Le Guide explicatif à l’usage des salons de bronzage, publié par le MSSS, devrait être mis à jour et bonifié pour tenir compte, le cas échéant, de nouvelles problématiques rencontrées à chaque quinquennat.
  • Une étude évaluative scientifique de l’impact de la Loi devrait être réalisée à court terme, non seulement auprès des jeunes, mais aussi des clientèles adultes.
  • Des campagnes d’information et de sensibilisation sur les dangers de l’exposition aux rayons ultraviolets devraient être menées en continu de manière à déconstruire les mythes entretenus par l’industrie du bronzage et à « dénormaliser » la relation entre le bronzage et l’apparence physique chez les jeunes.
  • Les « nouvelles tendances » dans le marché du bronzage (ex. : lits en libre-service ou non supervisés, lits de divers types vendus aux particuliers) devraient être documentées et surveillées.

Après trente jours suivant ce dépôt, l'Assemblée nationale disposera d'un an pour effectuer son étude (par commission compétente). [Lire le document]

Auteurs : Albert Daveluy et Geneviève Defoy
Ministère de la Santé et des Services sociaux