10 octobre 2000

Les risques à la santé publique associés aux activités de production animale

Article
Auteur(s)
Benoît Gingras
Direction de la santé publique de Chaudière-Appalaches
Jean-Marc Leclerc
M. Sc., conseiller scientifique, Institut national de santé publique du Québec
Pierre Chevalier
Ph. D., conseiller scientifique, Institut national de santé publique du Québec
Michel Laferrière
Direction de santé publique du Bas-Saint-Laurent
Suzanne H. Fortin
Direction de santé publique de Lanaudière

Introduction

Au cours des dernières décennies, le développement des productions animales, et particulièrement de la production porcine au Québec, a été remarquable1. Cet accroissement a entraîné une augmentation notable du volume de déjections animales à gérer tandis que parallèlement, les superficies d’épandage diminuaient de façon substantielle2.

L’analyse des données disponibles concernant la qualité des eaux des bassins versants à prédominance agricole montre, au cours des dernières décennies, des excès notables en azote et en phosphore ainsi qu’une dégradation de la qualité bactériologique de l’amont vers l’aval3,4,5. Des études québécoises réalisées en milieu rural démontrent également que les puits d’alimentation en eau potable sont fréquemment contaminés par des micro-organismes et des nitrates6,7,8.

Parallèlement à ce phénomène, on dénote également pour cette période une augmentation importante des odeurs provenant des sites de production. Globalement, la charge d’odeura provenant uniquement des bâtiments d’élevage et des structures d’entreposage s’est accrue d’environ 500 % entre 1961 et 19969, à laquelle il faut ajouter les odeurs ponctuelles provenant des épandages.

Nous présentons ici une évaluation de l'impact possible des répercussions environnementales causées par la production animale sur la santé des populations susceptibles d’y être exposées. L’approche utilisée pour cette évaluation est de type qualitatif puisqu’il n’est pas possible, dans l’état actuel des connaissances, de quantifier le degré d’exposition de la population rurale aux contaminants générés dans l’environnement par les activités de production animale.

L’exposition potentielle des populations du milieu rural

Les populations résidant en milieu rural sont, pour la plupart, regroupées dans de petites municipalités. Les réseaux de distribution d’eau desservant moins de 5 000 personnes sont plus vulnérables à la contamination que les réseaux de plus grande taille parce qu’ils dérogent plus souvent à la fréquence d’échantillonnage réglementaire, que plusieurs d’entre eux ne désinfectent pas leur eau ou sont dotés de chaînes de traitement incomplètes ou non appropriées, ou encore qu’ils sont opérés par du personnel ne possédant pas les qualifications requises10,11. L’importante épidémie d’origine hydrique survenue au printemps 2000 à Walkerton, en Ontario, illustre d’ailleurs la vulnérabilité des petits réseaux de distribution d’eau potable12. Par ailleurs, il n’existe à ce jour aucun contrôle réglementé de la qualité microbiologique ou physico-chimique de l’eau des puits individuels, qui alimentent une forte proportion des gens résidant en milieu rural. De plus, l'exposition aux odeurs provenant de l'entreposage, de la manutention et de l'épandage dans les secteurs à haute densité d’élevage, représente maintenant un problème pour un grand nombre de citoyens du milieu rural, incluant des membres de la communauté agricole13,14.

Les problèmes de nature infectieuse

Les animaux d’élevage sont les hôtes d’une quantité importante de micro-organismes, dont certains ont un pouvoir pathogène.Nous avons effectué une revue de littérature exhaustive de sept genres bactériens (Campylobacter sp, Coxiella sp, Escherichia sp, Leptospira sp, Listeria sp, Salmonella sp et Yersinia sp), de deux genres de parasites (Cryptosporidium sp et Giardia sp) et d’un virus (Influenza) sur la base d’une littérature scientifique confirmant une transmision possible de l’environnement à l’humain. Ces agents infectieux ont été retenus en considérant principalement les risques pour les personnes résidant dans des régions à fortes activités agricoles, en excluant les risques habituellement associés au contact direct avec les animaux ainsi que ceux découlant d’une contamination alimentaire. Nous n’aborderons ici que les principaux constats ressortant de notre analyse.

Chez les bactéries, Campylobacter sp pourrait représenter un risque potentiel pour la santé des populations rurales. En effet, sa prévalence élevée chez plusieurs animaux de ferme15,16, sa capacité de survie environnementale et sa faible dose minimale infectante laissent supposer un risque de contracter l’infection par ingestion d’eau, de même que par contact avec l’eau du milieu naturel (ex. baignade)17.

Bien que l’infection à Escherichia coli 0157:H7, responsable d’entérites sévères chez les humains18, soit surtout associée à la consommation d’aliments contaminés, des cas récents dus à l’ingestion d’eau potable ont mis en évidence la possibilité d’une transmission d’origine environnementale. Les bovins et ovins seraient porteurs de la bactérie qui peut survivre assez longtemps dans les déjections et qui résiste bien à des conditions environnementales défavorables19. Une épidémie de 921 cas (dont 2 décès) d’origine hydrique associée à la contamination d’une source d’approvisionnement par les eaux de ruissellement provenant d’un enclos à bétail, est survenue en 1999 lors d’une foire agricole aux États-Unis20. En mai 2000, une autre épidémie majeure ayant affecté plus de 2000 personnes et causé le décès de 6 d’entre elles est survenue en Ontario12.

La rickettsie Coxiella burnetii, responsable de la fièvre Q, pourrait représenter un risque potentiel pour la santé publique dans les secteurs où l’élevage ovin est important21. La dose minimale infectante est très faible et la contamination se fait par inhalation, principalement lors de la mise bas de petits ruminants22. La grande résistance environnementale de C. burnetii et sa transmission par voie aérienne favorisent la contamination de personnes éloignées du foyer infectieux d’autant plus que les poussières peuvent transporter le micro-organisme23. Par ailleurs, plusieurs cas d’infection seraient asymptomatiques ou passeraient inaperçus.

En ce qui concerne les parasites, Cryptosporidium parvum pourrait également représenter un risque potentiel pour la santé des populations rurales. En effet, le parasite est fortement présent chez les bovins et particulièrement le veau (prévalence variant entre 83 % et 93 % au Québec), mais également dans les déjections de porc24,25. La grande résistance et la survie environnementale des oocystes de C. parvum sont à l’origine de sa dissémination et de sa capacité à causer des infections loin de son point d’origine. Il est par ailleurs à noter que plusieurs usines de traitement d’eau éprouvent actuellement de la difficulté à réduire le nombre d’oocystes dans l’eau puisée26.

Malgré les appréhensions de nature infectieuse ci-haut présentées, il demeure difficile d’en évaluer l’incidence réelle compte tenu notamment de l’absence de données d’exposition. L’analyse des donnés provenant des éclosions de maladies hydriques déclarées entre 1989 et 1997 aux directions régionales de santé publique laissent supposer que certaines d’entre elles pourraient être associées aux activités de production animale11,27,28. Le type d’information disponible ne permet toutefois pas de vérifier une relation directe de cause à effet.

Par ailleurs, dans le cadre des activités liées à la production animale intensive, d’importantes quantités d’antibiotiques sont administrées aux animaux dans le but de prévenir les infections et d’accélérer leur croissance. En Amérique du Nord, près de la moitié de toutes les utilisations d’antibiotiques se fait en agriculture29. Cette utilisation abusive d’antibiotiques contribue à augmenter la résistance parmi les populations bactériennes30, lesquelles sont ensuite susceptibles d’être transmises aux humains31. Il est ainsi à craindre que ce phénomène ait pour conséquence d’accroître la difficulté à combattre les germes responsables de diverses maladies chez l’humain à l’aide des médicaments actuellement disponibles.

Les risques d’origine chimique

Les nitrates

En milieu agricole, les puits d’alimentation en eau souterraine ayant fait l’objet d’échantillonnage montrent fréquemment des concentrations en nitrates supérieures à 3 mg/l de N-NO3, niveau reflétant une influence anthropique32. La proportion des puits ayant démontré des concentrations dépassant la norme actuelle de 10 mg/l N-NO3 se situe, selon les études québécoises effectuées, autour de 2 %6,7,8. Des liens entre la consommation d’eau contaminée par les nitrates et une maladie appelée la méthémoglobinémie, ou syndrome du bébé bleu, ont été rapportés33. Au Canada, aucun cas récent de méthémoglobinémie n’a été signalé. Cependant, l’ampleur de cette atteinte est mal connue, puisque les cas légers ou modérés sont difficiles à diagnostiquer. Par ailleurs, certains composés N-nitrosés, qui se forment dans l’estomac suite à l’ingestion de nitrates, sont de puissants cancérigènes chez l’animal34. Plusieurs études épidémiologiques ont été réalisées afin de vérifier la relation possible entre la consommation de nitrates et certains types de cancer, principalement celui de l’estomac35. D'autre part, des risques d'avortement spontané et de malformation congénitale ont aussi été rapportés36,37. Ces données demeurent préoccupantes bien que la démonstration soit insuffisante pour établir une relation claire entre l'exposition aux nitrates et de tels effets sur la santé.

Les sous-produits de la chloration

Compte tenu des phénomènes d'érosion des sols et de ruissellement de surface, les activités d'épandage représentent une des sources entraînant un apport considérable de matières en suspension dans les eaux de surface. Lorsqu’une eau chargée de matière organique est puisée et traitée pour la consommation, la matière en excès peut réagir avec le chlore et former des sous-produits susceptibles de représenter un risque à la santé (ex. trihalométhanes et acides haloacétiques). Plusieurs études épidémiologiques ont été effectuées pour vérifier le potentiel cancérigène des sous-produits de la chloration. À la lumière de ces données, un groupe d’experts réuni par Santé Canada a conclu qu’il demeure possible que les sous-produits de la chloration représentent un risque notable de cancer, en particulier de la vessie38. Quelques études épidémiologiques ont également porté sur la relation entre l’exposition aux sous-produits de la chloration et des complications de la grossesse. Des associations entre l’exposition aux trihalométhanes et l’avortement spontané, le faible poids à la naissance et les malformations congénitales ont été observées39,40. On ne peut toutefois conclure actuellement à une relation causale claire entre l’exposition à ces sous-produits et des effets nocifs sur la reproduction humaine38.

Les cyanobactéries

La présence en excès de phosphore dans les eaux de surface favorise la croissance d’algues microscopiques dont certaines peuvent produire des toxines. Des problèmes de santé reliés au contact avec une eau contaminée par ces toxines (irritations cutanées et oculaires, maux de gorge, réponses allergiques) ont été rapportés41. Certains auteurs ont relevé des atteintes hépatiques et des symptômes de gastro-entérite chez des personnes ayant consommé de l’eau contaminée par ces toxines42. Enfin, Santé Canada a classé la principale toxine rencontrée (la microcystine-LR) dans le groupe de substances possiblement cancérigènes43. Des études récentes ont permis d’identifier des cyanobactéries toxiques dans des plans et cours d’eau du sud de la provinceb.

La contamination de l’air

La question des odeurs d’origine agricole a été fréquemment soulevée ces dernières années, principalement par les populations concernées par des projets de construction de porcheries de grande dimension. Les odeurs provenant d’activités agricoles représentent, dans plusieurs cas, beaucoup plus qu’un simple inconvénient et peuvent avoir un impact non négligeable sur la santé et le bien-être de la population exposée44. Il a été démontré, entre autres, que des odeurs désagréables pouvaient déclencher des réactions réflexes nocives pour l’organisme, modifier les fonctions olfactives et entraîner diverses réactions physiologiques et psychologiques45. Les auteurs d’une étude portant spécifiquement sur les effets des odeurs environnementales provenant d’installations porcines ont observé que les personnes soumises aux odeurs qui se dégagent de ces installations souffraient davantage d’anxiété et de dépression, ressentaient plus de colère et de fatigue et présentaient des troubles de l’humeur de façon plus manifeste que l’ensemble de la population46. Il est aussi possible, selon certaines études, que de tels effets sur l’humeur puissent jouer un rôle défavorable sur le système immunitaire, ce qui pourrait prédisposer les personnes atteintes à d’autres problèmes de santé47. Des chercheurs ont aussi mis en évidence une réduction très significative de la qualité de vie (privation d'ouvrir les fenêtres et de sortir à l'extérieur même par beau temps) chez les résidants du voisinage d'une porcherie de grande envergure comparativement à d'autres populations rurales. Mentionnons enfin que des études récentes ont révélé que des populations résidant dans le voisinage de porcherie de grande dimension pré­entaient des taux anormalement élevés de problèmes respiratoires48,49.

Les effets d’ordre social

La population du Québec se montre sensible aux projets d’implantation ou d’expansion d’élevages agricoles. Un sondage réalisé en 1997c rapportait que 75,6 % de la population interrogée percevait l’élevage ainsi que l’usage d’engrais comme une cause très importante ou assez importante de la pollution des cours d’eau. Par ailleurs, une étude réalisée par une firme de recherche et de sondages a révélé que 17 % de gens habitant à un kilomètre ou moins d’une terre agricole en production se disent incommodés par l’odeur liée à l’épandage de fumier13. Le quart des personnes interrogées était d’avis que ce type d’odeurs avait un impact sur la santé physique des gens vivant à proximité.

Dans plusieurs régions du Québec, le développement de la production porcine a même entraîné des répercussions sociales majeures, en provoquant une dynamique conflictuelle entre promoteurs et opposants. Ce sont les craintes de contamination du milieu, l’appréhension des odeurs et la perspective d’une dévaluation des propriétés qui sont principalement à la source de ces mouvements d’opposition. Des études ont démontré que ce type de conflit social a en soi des retombées néfastes souvent plus importantes que les nuisances appréhendées50.

Conclusion

Les activités de production animale constituent une source maintenant reconnue de contamination de l’environnement. Malgré le peu de cas rapportés, le risque pour la santé publique est bien présent et pourrait même s'accroître au cours des prochaines années compte tenu des objectifs de croissance soutenue de la production, de la concentration importante des élevages sur certains territoires et de la tendance à la gestion des déjections animales sous forme liquide.

Les gains économiques attribuables aux activités de production animale ne doivent pas être obtenus sans égard aux risques à la santé publique et l’absence de certitudes scientifiques ne doit pas être un frein à la prévention. La poursuite du développement agricole au Québec doit désormais intégrer, en plus de la protection de l’environnement, celle de la santé publique.

Le présent article résume les grandes lignes d'un rapport scientifique produit par un groupe de travail mandaté par le ministère de la Santé et des Services sociauxd. Dans ce rapport, les auteurs formulent plusieurs recommandations dont les principales sont:

  • L’arrêt de l’expansion des productions animales dans les zones en surplus de fumier tant que des solutions techniques ne seront pas opérationnelles;
  • Le renforcement des mesures de contrôle sur le terrain et la révision des sanctions et de leurs mécanismes d’application;
  • La surveillance plus étroite de la qualité des eaux souterraines et des eaux de surface servant d’approvisionnement en eau potable dans les secteurs d’élevage;
  • La mise en place, en milieu agricole, de mesures actives de surveillance des effets des productions animales sur la santé publique;
  • L’organisation d’un débat public sur l’industrie de la production animale au Québec.

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NOTES

a La charge d'odeur est mesurée en unité d'odeur, elle-même définie comme le nombre de dilutions d'un volume d'air nécessaire pour que l'odeur soit détectée par 50% des membres d'un jury à qui elle est soumise.

b Les résultats de ces études paraîtront au cours de l'année 2001.

c Publié dans le quotidien Le Devoir

d Les risques à la santé associés aux activités de production animale. Comité de santé environnementale du Québec, Juin 2000.

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