9 juin 2014

La pollution de l’air, principal risque d’origine environnementale pour la santé

Brèves d'actualité

En mars 2014, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiait des nouvelles données sur les décès prématurés attribuables à la qualité de l’air extérieur et intérieur. Ces dernières estimations, portant à 7 millions le nombre de décès prématurés, mettent évidence le lien très fort entre ces types d’exposition et leur rôle dans la survenue de maladies cardiovasculaires comme les accidents vasculaires cérébraux et les cardiopathies ischémiques, ainsi que le cancer.

Les régions particulièrement touchées sont celles de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental. Les principaux facteurs de risque identifiés par l’OMS au chapitre de la pollution intérieure sont liés à la cuisson sur des réchauds à charbon, à bois ou à combustibles utilisant de la biomasse. Les décès prématurés liés à l’exposition à la pollution atmosphérique sont associés à des sources urbaines et rurales.

L’OMS table sur la publication de ces estimations pour renforcer la prévention des maladies liées à la pollution de l’air, et estime qu’on pourrait sauver des millions de vies en luttant contre ces formes de pollution. La mise en place d’une plate-forme hébergée permettra à l’OMS de produire de meilleures données sur les maladies liées à la pollution de l’air. Elle fournira également un appui renforcé aux pays et aux villes sous forme de recommandations, d’information et de données factuelles concernant les bénéfices sur la santé des principales interventions recommandées.

La publication de lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur associée à l’utilisation de combustibles domestiques ainsi que des données de mortalités attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur est prévue pour cette année. [CL]

Source :

Communiqué de presse de l’OMS, 25 mars 2014 :
www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/air-pollution/fr/