14 mai 2010

La maladie de Lyme

Publication

Récemment, un quotidien québécois rapportait le cas d’une personne aux prises avec la maladie de Lyme, caractérisée par l’apparition d’une lésion cutanée rougeâtre, en forme de cible, 3 à 30 jours après la piqûre, et dont le diamètre dépasse généralement cinq centimètres. Cette lésion peut être accompagnée de symptômes, tels que douleurs musculaires, maux de tête, fièvre, fatigue, etc. Si la maladie n’est pas traitée, des complications peuvent s’ensuivre au niveau du cœur, du système nerveux et des articulations.

La maladie de Lyme est une zoonose contractée dans la très grande majorité des cas à l’extérieur de la province de Québec, notamment dans le nord-est des États-Unis. L’agent responsable est la bactérie Borrelia burgdorferi, principalement transmise sous ces climats par une tique, appelée Ixodes scapularis. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a récemment publié un court ouvrage sur la question (Maladie de Lyme, Trudel, L et Bouchra, S.). Ce document, dont l’objectif est d’abord de prévenir la transmission de la maladie de Lyme, précise la nature de la maladie, sa prévalence, son mode de transmission, la biologie du vecteur ainsi que les précautions à prendre pour s’en prémunir. Les auteurs précisent que le pourcentage de tiques porteuses de la bactérie est encore faible au Québec, ce qui réduit la possibilité d’être infecté sous nos latitudes à la suite d’une piqûre de la tique. Cependant, le risque pourrait augmenter dans les prochaines années, notamment dans le contexte du réchauffement climatique, qui pourrait favoriser la capacité de survie de la tique.

[JML]

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