30 septembre 2013

Herbe à poux, saison 2013

Brèves d'actualité

Au Québec, les symptômes de rhinite allergique touchent 17 % de la population. Le pollen est reconnu comme l’un des facteurs déclenchants le plus souvent mis en cause. Selon les données actuelles, la moitié des diagnostics médicaux de rhinite allergique découle d’allergies au pollen de l’herbe à poux. Considérant les problèmes de santé importants occasionnés par cette mauvaise herbe et les coûts importants engendrés pour le système de santé (et les patients qui en sont atteints), plusieurs mesures environnementales peuvent être appliquées pour contrôler sa présence. Les autorités de santé publique provinciale et régionale travaillent en collaboration étroite avec les municipalités afin de mettre en œuvre les méthodes efficaces pour contrôler la croissance de la plante. À titre d’exemple, un document d’information sur la coupe de l’herbe à poux afin de réduire le pollen est disponible pour les municipalités. Le document montre comment intégrer des pratiques de coupe qui permettent de contrôler la croissance de la plante et ainsi contribuer à améliorer la qualité de vie de nombreux citoyens.

D’autres organismes, par exemple l’association pulmonaire du Québec, apportent leur contribution dans les efforts de sensibilisation de la population à l’arrachage de l’herbe à poux, en collaboration avec des municipalités (voir article publié dans l’hebdo régional L’Écho de Victoriaville, édition du 10 juillet 2013).

Pour prendre connaissance de la documentation disponible sur le dossier de l’herbe à poux, consultez le site web du MSSS, rubrique santé environnementale ainsi que le site de la Direction de la santé publique de la Montérégie.

Référence : Canuel, M., Fortin, D., Laflamme, L. et G. Lebel (sous la coordination de Jean-Clet Gosselin), 2011, La rhinite allergique au Québec, MSSS.