Éclosions de maladies d'origine hydrique

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec de 2017 à 2018

Ce bilan vise la diffusion des statistiques relatives aux éclosions de maladies d’origine hydrique pour la période 2017-2018, mais présente également des données sommaires pour la période 2005 à 2018, afin de brosser un portrait rétrospectif. Pour la période 2017-2018, 27 éclosions d’origine hydrique ont été recensées au Québec, soit 9 de plus que pour la période 2015-2016. Ces éclosions ont impliqué 534 personnes, dont une majorité est reliée à une seule éclosion de nature infectieuse (Campylobacter et E. coli pathogène) survenue dans une municipalité rurale en 2018. La majorité des éclosions rapportées sont de nature infectieuse. Il faut noter que le nombre d’éclosions de légionellose est plus élevé pendant ces deux dernières années, comparativement à la période 2005-2016. Par ailleurs, pour la période 2017-2018, une proportion importante des éclosions est observée en lien avec les eaux récréatives. Ces dernières sont davantage associées à des agents chimiques, en particulier, le chlore et les chloramines. La surveillance des éclosions d’origine hydrique fournit aux directions de santé publique des informations permettant de guider les interventions préventives. Il s’agit donc d’une activité de santé publique importante qui pourrait être renforcée tant pour l’eau de consommation que les eaux récréatives.

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec de 2015 à 2016

Pour la période 2015-2016, 17 éclosions de maladies d’origine hydrique ont été déclarées au Québec. Elles étaient réparties dans 8 régions sociosanitaires. Dix (10) de ces éclosions étaient de nature infectieuse, tandis que les 7 autres étaient de nature chimique. Neuf (9) éclosions étaient associées à l’eau récréative, et 8 à l’eau de consommation. Les puits individuels ou autres systèmes d’approvisionnement individuel étaient le plus souvent mis en cause lors d’éclosions impliquant de l’eau de consommation, tandis que les piscines et pataugeoires étaient le plus souvent associées aux éclosions survenues en eau récréative. Bien que le nombre d’éclosions rapportées soit probablement sous-estimé, la surveillance des éclosions d’origine hydrique demeure un incontournable. Des suggestions visant l’amélioration de cette surveillance sont présentées.

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec en 2012

La surveillance des éclosions d’origine hydrique permet de dresser un bilan annuel du nombre et des caractéristiques des éclosions survenues du 1er janvier au 31 décembre 2012. Les données proviennent du jumelage de trois sources indépendantes : les signalements rapportés par les directions de santé publique (DSP), le registre « ÉCLOSIONS » provenant du fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO), ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). La méthodologie est présentée dans le rapport qui couvre la période 2005 à 2007 (Canuel et Lebel, 2009) et n’a pas été modifiée par la suite. Seul le questionnaire d’enquête a subi de légères modifications.

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec en 2012

La surveillance des éclosions d’origine hydrique permet de dresser un bilan annuel du nombre et des caractéristiques des éclosions survenues du 1er janvier au 31 décembre 2012. Les données proviennent du jumelage de trois sources indépendantes : les signalements rapportés par les directions de santé publique (DSP), le registre « ÉCLOSIONS » provenant du fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO) ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). La méthodologie est présentée dans le rapport qui couvre la période 2005 à 2007 (Canuel et Lebel, 2009) et n’a pas été modifiée par la suite. Seul le questionnaire d’enquête a subi de légères modifications.

Bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique au Québec de 2010 à 2011

Les activités de surveillance des éclosions d’origine hydrique ont permis de faire des bilans périodiques depuis 1989. Ce texte présente des statistiques issues de l’analyse des données d’éclosions des maladies d’origine hydrique de janvier 2010 à décembre 2011. Les éclosions sont colligées en jumelant trois sources de données indépendantes : les signalements reçus par les directions de santé publique (DSP), le registre « ÉCLOSIONS » du fichier des maladies à déclaration obligatoire (MADO) ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). La méthodologie utilisée est présentée dans le rapport qui couvre la période 2005 à 20071 et elle n’a pas été modifiée par la suite.

Bilan des éclosions des maladies d’origine hydrique, Québec, 2008‑2009

En 2009, un bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique survenues de 2005 à 2007 a été diffusé1. Cet article constitue une mise à jour des données de surveillance des éclosions de maladie d’origine hydrique pour la période de janvier 2008 à décembre 2009.

La méthode de collecte et d’analyse des données n’ayant pas changé depuis le dernier rapport, seuls les résultats sont présentés. Pour de plus amples détails concernant la méthodologie, nous vous invitons à consulter le rapport qui couvre la période 2005 à 20071. Rappelons simplement que les éclosions sont colligées à partir de trois sources de données indépendantes, soit : les signalements d’éclosions reçus dans les directions de santé publique (DSP), le registre ÉCLOSIONS du fichier des maladies à déclaration obligatoire, ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).